Comment faire apaiser facilement les douleurs des règles ?
Zoom sur les techniques naturelles pour faire taire les douleurs des règles.
Ces douleurs, appelées dysménorrhées, perturbent parfois profondément la vie des femmes. Si le premier réflexe est de se tourner vers les médicaments, il n’est peut-être pas le plus salutaire.
Les huiles essentielles pour calmer les douleurs des règles
Lors de l’arrivée des règles, l’utérus subit toute une série de spasmes. En contractant le muscle, ils entraînent les douleurs. Les huiles essentielles d’estragon et de basilic agissent contre ces spasmes.
Le stress est un facteur aggravant sur les douleurs menstruelles. Il contracte trop fortement l’utérus et rend ses mouvements difficiles. Les huiles essentielles de lavande et d’ylang-ylang réduisent la violence des spasmes par leur action relaxante.
L’huile essentielle féminine par excellence est l’huile essentielle de sauge sclarée. Elle équilibre les hormones, atténue le syndrome menstruel et réduit les douleurs des règles.
Les bourgeons pour adoucir les règles douloureuses
Tout comme les huiles essentielles, le macérat de jeunes pousses de framboisiers agit sur les spasmes de l’utérus. Il atténue la force des contractions et favorise la relaxation du muscle utérin. Relâché entre les mouvements, l’utérus produit moins de douleurs. Sur la durée, le macérat de jeunes pousses de framboisiers régule les fluctuations hormonales.
L’action du macérat de bourgeons de cassis est un peu différente. Il n’influe pas directement sur les hormones ou l’utérus. Ce macérat agit sur l’inflammation pour réduire les douleurs.
Les compléments alimentaires pour dissiper la dysménorrhée
L’alimentation favorise aussi la puissance des douleurs des règles. Pour la combattre, l’huile d’onagre est le complément alimentaire par excellence. Riche en acides gamma-linoléniques, elle équilibre la production des prostaglandines à l’origine des troubles des règles. La synergie du complexe cuivre-zinc régule aussi les sécrétions hormonales.
L’équilibre magnésium-calcium détend le muscle utérin. Ensemble, ils permettent des contractions de qualité, mais non douloureuses. Le glycérophosphate de magnésium est le sel le plus efficace dans ce domaine.
Réduire l’inflammation du bas-ventre limite également les douleurs. Les propriétés anti-inflammatoires des oméga 3 y parviennent avec brio. Ils sont encore plus efficaces en association avec de la vitamine E qui les protège des radicaux libres.
Les plantes pour soulager les douleurs menstruelles
La nature offre aux femmes une panoplie de plantes destinées à soulager la dysménorrhée. Contre les spasmes, les crampes ou l’inflammation, elles font des merveilles.
Les feuilles de framboisier sont réputées pour aider les femmes depuis des siècles. Riches en fragine, les feuilles de framboisier sont antispasmodiques et toniques. Elles luttent contre les douleurs des contractions.
La sauge officinale est considérée comme la plante anti-inflammatoire des femmes. Ses phytoœstrogènes régulent, par ailleurs, le cycle au complet. Elle complète parfaitement les actions antispasmodiques et relaxantes de l’achillée millefeuille. En effet, l’achillée est riche en flavonoïdes et en azulène, des composés reconnus pour soulager les maux de ventre.
La valériane et la mélisse sont souvent sollicitées pour réduire les douleurs des règles. Ces deux plantes aux vertus calmantes comportent aussi des propriétés antispasmodiques.
L’actée à grappes noires, assez méconnue, possède des propriétés hormonales. Souvent utilisée dans le cadre de la ménopause, elle soulage également les règles douloureuses. En raison de sa composition œstrogène-like, son utilisation doit être modérée.
Les médecins utilisent le pétasite depuis le Moyen-Âge. À l’époque, son utilité était principalement liée à ses propriétés antispasmodiques et analgésiques. Aujourd’hui, pour traiter les règles douloureuses, les femmes bénéficient aussi de ses vertus anti-inflammatoires. L’extrait de pétasite réduit par ailleurs les migraines menstruelles souvent associées à la dysménorrhée.
Si malgré toutes ces recettes la douleur persiste, une consultation médicale s’impose. Même si la société associe règles et douleurs, souffrir n’est pas normal. La dysménorrhée peut être le symptôme de maladies sérieuses comme l’endométriose.
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